Avec la propagation mondiale de la crise sanitaire liée au Covid-19, les évènements sportifs nationaux et internationaux ont progressivement été annulés ou reportés. Alors que de plus en plus de pays annonçaient le confinement de leur population, seuls les JO de Tokyo nourrissaient encore l’espoir de voir le jour cette année. Mais face à l’aggravation de la pandémie, à la pression grandissante des fédérations sportives internationales et la désapprobation des citoyens japonais, l’optimisme du gouvernement organisateur a laissé place à l’évidence. Le report des JO a été demandé le 24 mars par le gouvernement japonais puis confirmé par le CIO. Cette décision douloureuse répond à l’anxiété des athlètes pour qui la continuité des entraînements et la tenue des épreuves de qualification étaient devenues plus qu’incertaines.
C’est la première fois que les Jeux sont reportés en temps de paix, et cela entrainera évidemment des répercussions économiques conséquentes pour toutes les parties concernées. Les organisateurs devront faire face à un défi logistique sans précédent. Les médias devront planifier à nouveau leurs dispositifs. Les fédérations sportives participantes vont également devoir prendre des décisions importantes : le calendrier des compétitions se trouve chamboulé, comme c’est le cas pour l’athlétisme qui pense reporter ses Mondiaux. La question des participants se pose également, alors qu’à peine plus de la moitié des sportifs ont été sélectionnés et que toutes les épreuves de qualification restantes sont suspendues ou annulée. Quant aux JO 2024 à Paris, le comité organisateur n’a pour l’instant pas exprimé d’inquiétude.
Malgré les difficultés à venir, on peut tout de même célébrer une bonne nouvelle : les JO de Tokyo ne sont pas annulés. Ils auront lieu l’an prochain à la même période de l’année, du 23 juillet au 8 août 2021. VPI a immédiatement pris contact avec ses partenaires afin de permettre une reconduction des accords mis en place pour 2020.